Processus Démocratiques, Arts et Littérature en Afrique
Prof.Sylvestre Djouamon - 01 Jan 1970 - Catégorie: Articles

Si, pendant la période révolutionnaire, l’artiste n’était pas libre de son inspiration et de l’orientation de sa production, il faut dire qu’après la Conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990, les chanteurs béninois ont retrouvé leur liberté avec force et vigueur, devenant ainsi présents sur tous les registres sociétaux.
Le problème qui se pose ici est de savoir si cette inspiration au service de l’érection des valeurs démocratiques est libre, toujours libre. Les chansons engagées proviennent-elles de la propre et libre volonté de l’artiste ou sont-elles plutôt commandées voire commanditées par des tiers intéressés ou directeurs de consciences ?
Selon l’hypothèse avancée, les chansons engagées au service de la paix après la Conférence nationale sont rarement libres, tantôt orientées, tantôt « achetées ». Pourquoi ?
La réponse à cette question sera le fondement de ce travail fondé sur la méthode quasi-expérimentale et celles relevant de la description puis de la sociocritique.
L’analyse s’appuiera sur un corpus d’albums ou de textes chantés de deux grands auteurs béninois, Roger Tohon alias Stan Tohon et Loucou Michel dit Alèkpéhanhou.
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