PLAIDOYER POUR LE RESPECT DU CODE DE VIE À TRAVERS LES CHANSONS D’ALÈKPÉHANHOU ET D’ALOKPON
Prof.Sylvestre Djouamon - 01 Jan 1970 - Catégorie: Articles
Dans la catégorie des paroles esthétiques narratives, la chanson béninoise fonctionne comme la parole littéraire la plus dynamique. C’est en ses entrailles que les peuples du bloc fɔ̀n-maxi cristallisent leurs vécus et codes sociaux. Dignes héritiers de cette culture, Alèkpéhanhou et Alokpon en font eux aussi un domaine privilégié d’inspiration.
Pour quelles raisons ces artistes invitent-ils expressément au respect du code de vie ? La présente étude nourrit l’objectif de montrer la priorité que Alèkpéhanhou et Alokpon accordent au respect des bonnes mœurs héritées des ancêtres, à travers leurs productions chantées.
Pour atteindre les résultats escomptés, la démarche méthodologique privilégiée tient en un palier à quatre niveaux : la recherche documentaire, l’enquête de terrain, l’analyse des informations puis la sociocritique.
L’anthropologie juridique fɔ̀n et maxi présente un organigramme qui s’échelonne du xwe (enclos parental) jusqu’au to (pays, royaume, nation…). À chaque niveau de l’organisation sociale sont établis des su (interdits ou lois) qui permettent d’organiser les vies familiale et communautaire chez les Fɔ̀n et Maxi. Les lois sont régulatrices de la vie de toute la société pour maintenir l’harmonie.
Alèkpéhanhou et Alokpon œuvrent à la vulgarisation et au respect de ces interdits à travers leurs productions chantées.
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